LES 7 LOIS SPIRITUELLES DU VRAI BONHEUR

«Les sept lois spirituelles du vrai bonheur » Dr. Deepak Chopra

Résumé et complété avec des résonances particulières par René Stutz coach holistique professionnel et chrétien profond.

Introduction

Simplifier sa vie et voir le monde au fond de soi : le chemin vers l’illumination :

Psychologie positive : Sonja Lyumbomirsky, Ed Diener, Martin Seligman

Ce que pensent les chercheurs et les scientifiques du bonheur

BONHEUR (B)= CENTRE DE DÉCISION (Ce) + CONDITION DE VIE (Co) + ACTIVITÉS VOLONTAIRES (A)

(B) = (Ce) + (Co) + (A)

Premier facteur

(Ce) = Mécanisme cérébral qui décide du verre à demi plein ou à demi vide (aussi influencé génétiquement) fait 40% de l’expérience du bonheur.

Apprentissage de l’enfant par les « neurones miroirs » (l’empathie y est aussi liée), les neurones d’un enfant reflètent les émotions des adultes qui l’entourent, ce qui l’amène à ressentir vraiment ce que ses parents ressentent.

Le centre de régulation du cerveau peut être modifié par la thérapie cognitive :

Sortir de nos croyances restrictives
Arrêter de tourner en rond avec notre tristesse intérieure
La répétition continuelle de la même rengaine négative (« je suis une victime de … », « On ne m’aime pas… », « La vie n’est pas juste … », « Il y a quelque chose qui ne va pas en moi… »,…)
Des schémas neuronaux qui peuvent renforcer la partie de la négativité en la transformant en un mode de pensée habituelle.

Modifier les schémas et les croyances modifient la chimie de cerveau mieux que les médicaments

La méditation active le cortex préfrontal, le siège de la pensée supérieure et stimule la libération de neurotransmetteurs, notamment la dopamine (antidépresseur), la sérotonine (opinion de soi), l’ocytocine (hormone du plaisir) et les opiats du cerveau.

Deuxième facteur

(Co) = Conditions de vie qui représentent de 7% à 12% de l’expérience du bonheur. Le facteur de survie le plus important n’est ni l’intelligence ni la force mais l’adaptabilité (Darwin). Donc les conditions de vie comptent peu dans l’indicateur du bonheur. La force de s’adapter aux circonstances extérieures est un élément de survie et n’influence pas à long terme significativement le bonheur vécu par une personne

Troisième facteur

(A) = Activités volontaires (ce que nous choisissions de faire tous les jours) représente 50% de l’expérience du bonheur.

Se faire plaisir est un moyen de bonheur mais très éphémère
Rendre heureux les autres est un chemin en direction du bonheur.
Se tourner vers la créativité pour être heureux.

Changer de point de vue face à la souffrance omniprésente

Le troisième facteur nous permet d’accéder à la vie intérieure, seul endroit où nous pouvons vraiment découvrir le secret du bonheur. – Nous gardons en nous les blessures du passé et nous imaginons que l’avenir apportera son lot de souffrance.

Causes : (vues bouddhistes et védiques)

L’ignorance qu’on a de sa véritable identité (« Qui suis-je ? »)
L’attachement à la croyance que la permanence existe dans un monde qui, en soi, est éphémère. (« Je peux tout changer… ? »)
La peur du changement. (« Je suis coincé…, je tourne en rond… ? »)
L’identification à l’hallucination nommée EGO, qui est un produit de la société. (« Mon film d’horreur, mon meilleur cinéaste, mon meilleur ami, mon meilleur régisseur, mon meilleur acteur, mon meilleur spectateur, ma meilleure façade, ma meilleure assurance…= mon EGO ! »)
La terreur de la mort… (« Je vis, … je meurs ! »)

La vie a changé, mais les causes de la souffrance sont les mêmes. Etre vivant, c’est craindre le changement, se cramponner à l’ego, et à ses fausses promesses, et redouter l’approche de la mort. Nous sommes en pleine confusion mentale quand nous considérons la seul question : « Qui suis-je ? »

Soyez conscient de votre corps
Ayez une bonne opinion de vous-même
Détoxifiez votre vie
Renoncez à avoir raison
Focaliser votre attention sur le présent
Voyez le monde en vous
Vivez pour atteindre l’illumination (trouver mon « SOI » authentique)

Première clé : Soyez conscient de votre corps

Si votre corps vous renvoie un signal de détresse ou un signal affectif, reconsidérez ce que vous envisagez. (reconsidérez votre projet)
Si votre corps vous envoie un signal de bien-être et de désir positif, allez de l’avant
La conscience est l’agent silencieux, invisible qui fait savoir à votre corps physique ce que pense votre esprit. Et en même temps elle transmet en retour les réactions venues du corps afin que l’esprit se sente soutenu et compris.
Les signaux qui indiquent le manque d’harmonie sont le mal-être, la souffrance, la dépression, l’anxiété et la maladie en général. La tristesse est une forme de réaction et la conscience est déconnectée. Il y a un lien entre le sentiment de plénitude, la santé et la sainteté, l’harmonie ou l’absence d’harmonie. Prêter attention à ce que dit mon corps, c’est être conscient du champ d’énergie dans lequel il « baigne » ! La conscience est intuitive ! Porter attention à ce que mon corps a à dire, c’est porter attention au lien avec le champ infini des possibles. Il y a trois grands attributs dans ce champ d’énergie.

Ecouter mon corps, c’est écouter l’esprit de l’univers et ceci est une forme d’intelligence.
Grâce à la créativité, le flux de vie est toujours frais et en mouvement. La créativité fait obstacle à l’inertie et la routine.
La félicité est une joie intense. Etre pleinement en vie, c’est être dans la félicité ! La félicité est le propre de la pleine conscience ! Etre en pleine conscience augmente ma part de pouvoir dans l’univers. L’esprit exprime « ce pouvoir » sous forme d’attentions et d’intentions, transformant les pensées en réalisations. L’âme exprime le pouvoir en transformant le potentiel à l’état pur en réalité. Donc l’univers entier s’exprime à travers vous.

Une des façons la plus élémentaire d’être pleinement conscient, c’est de s’ancrer dans son corps physique ! Chaque fois que vous vous sentez irrité, accablé, stressé ou submergé, vous avez tendance à prendre la fuite. Portez votre attention sur ces « parasites « qui perturbent l’harmonie et faites les disparaître. La pleine conscience guérit, parce qu’elle est vraiment globale, et la guérison est fondamentalement un retour à la globalité. Il n’y a rien de plus intelligent, créatif, et puissant que le système de guérison ! Il vaut la peine de ne pas l’ignorer. Commencer à prendre conscience du champ d’énergie dans lequel tout « baigne » est de ne pas fixer les choses, les personnes et les évènements ou toutes sortes de stimuli extérieurs, mais de regarder les espaces entre les choses. Le champ d’énergie existe là où nous croyons qu’il n y a rien – dans l’espace entre les pensées, les objets, les personnes, les respirations, les mouvements. L’espace est riche, rempli, dynamique. Porter l’attention sur l’espace apaise l’esprit, le corps relâche la frustration, la tension et le stress du passé ! La guérison s’active ! Votre corps a besoin de libérer l’énergie qui adhère à d’anciennes émotions, souvenirs, traumatismes.

Activer la première clé

Faire des choix pour amener mon énergie physique à son maximum. Je demande à mon corps ce dont il a besoin et je suivrai son avis !
Avant d’agir à la suite d’une émotion quelle qu’elle soit, je consulterai mon cœur ! Mon corps me guidera ! Je peux y vivre l’empathie, la compassion, l’amour ! Le cœur est le siège de l’intelligence affective pour rencontrer mon MOI le plus profond !
Mon bonheur se mesure à la légèreté que je ressens dans mon corps. La meilleure façon de vivifier mon corps physique c’est de lui donner le sommeil, le repos, une nourriture vivifiante et équilibrée, la joie de l’exercice et la communion avec la nature !

Deuxième clé: Ayez une bonne opinion de vous-même

Avoir une bonne opinion de soi n’est pas la même chose qu’améliorer l’image de soi. L’image de soi résulte de l’opinion d’autrui et le SOI authentique se situe au-delà de toute image !!! Depuis le point de vue du SOI authentique, il est possible de découvrir un bonheur que personne ne peut vous ravir ! La problématique est que la plupart des gens se prennent pour l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Il vaut mieux faire référence à SOI et à ce que je suis vraiment. (Une expérience d’ordre très intime)

Cinq caractéristiques du SOI authentique :

L’être que vous êtes vraiment est relié à tout ce qui existe.
Il est sans limites.
Sa créativité est infinie.
Il est sans peur et s’aventure volontiers dans l’inconnu.
L’intention formulée à partir de ce niveau d’existence profond possède un pouvoir considérable. Elle peut orchestrer la synchronicité (un parfait maillage de circonstances extérieures indispensables pour actualiser l’intention)

En reportant votre notion d’identité sur votre être authentique, vous vous libérez pour créer une vie où règnent l’abondance, la joie, et le sentiment de plénitude. Je peux manifester mes désirs secrets dans ce niveau d’existence profond et mon être authentique peut créer dans ma vie les situations, les circonstances ou les relations dont j’ai besoin ! Si je ne manifeste pas mes désirs, je ne fais pas confiance à mon être authentique et profond ! Si je ne me rappelle pas qui je suis réellement dans mon être authentique profond, je n’ai pas d’autre choix que de me rabattre sur mon « EGO », qui ne fait que référence aux autres, aux objets, qui crée une identité à partir de tous les événements et circonstances du passé.

L’« EGO » est un fanatique de l’approbation, du contrôle de situation, de la sécurité et du pouvoir. L’ego peut en devenir accro ! En l’absence de l’« EGO », je peux me sentir perdu et en avoir peur !

L’ego se sent isolé et seul. Il a donc besoin de l’approbation d’autrui pour exister et avoir de la valeur.
L’ego se sent limité et enfermé dans des frontières. S’il n’exerce ni pouvoir ni contrôle sur autrui, il craint que son impuissance apparaisse.
L’ego préfère la routine et l’habitude à la créativité. Il se sent en sécurité quand il agit de sorte qu’aujourd’hui il soit semblable à ce qu’il était hier.
L’ego craint l’inconnu plus que toute autre chose. C’est parce qu’il voit l’inconnu comme un espace obscur et vide.
L’ego lutte pour obtenir ce qu’il veut. Il suppose que s’il ne lutte pas, ses besoins ne seront jamais satisfaits ; cela traduit un sentiment profond de vide intérieur.

Le drame ultime de l’ego consiste à se battre constamment sans jamais trouver le vrai contentement, la paix et le bonheur. L’ego résistera au changement que vous opérez en cherchant le soi profond, car il devine qu’il sera anéanti au cours de cette démarche. Il faut être conscient qu’on ne peut échouer, car l’être véritable au fond de SOI se trouve déjà dans la paix, le contentement, la joie, la sécurité, et l’amour !

La pleine conscience est la clé du changement ! Une fois que vous savez qui vous êtes vraiment, réellement, ÊTRE suffit ! Quand vous possédez la créativité, quand vous vous sentez sans crainte, quand vous pouvez vous aventurer dans l’inconnu et quand vous avez le pouvoir de formuler des intentions que l’univers réalise, vous êtes comblé. Votre véritable SOI est indépendant de l’image que l’ego vous offre pour avoir une bonne opinion de lui-même ! Distinguons le réel et l’illusoire !

L’abondance est réelle. Le manque est illusoire.
Etre bon est réel. Essayer d’être bon est illusoire.
Le lâcher prise est réel. Se cramponner est illusoire.
L’instant est réel. Le passé est illusoire.
Vous êtes réel. Celui que vous croyez être est illusoire.

Vous êtes le seul juge de votre propre valeur et l’objectif est de découvrir en vous un trésor incommensurable quelle que soit l’opinion d’autrui ! C’est votre liberté.

Activer la deuxième clé

Je m’observe dans les situations difficiles sans porter jugement. Je « laisse passer la vague » de toute émotion active.

Chaque fois que l’ego essaie d’exercer son pouvoir de domination, j’éprouve une gêne dans un endroit de mon corps qui correspond à cette tension. Donc j’y porte tout mon attention et je peux prendre mes distances.
Je mets en doute ma motivation dans les choix que j’effectue. L’ego prend racine dans sa forte attirance pour le pouvoir, l’autorité, le sentiment de sécurité et d’approbation (vouloir plaire). Le soi authentique prend appui dans l’amour authentique.
Je ferai le bilan de ma journée avant de m’endormir en regardant chaque évènement du point de vue observateur neutre pour devenir conscient quand j’agi sous l’emprise de l’ego ou en fonction du soi authentique.

Troisième clé: Détoxifiez votre vie

Notre état naturel est un état de joie, de paix de plénitude. La contamination peut résulter d’émotions, d’habitudes, de relations, de substances toxiques.

Emotions toxiques : la colère, la honte, l’anxiété, la culpabilité, une pauvre estime de soi, des relations empoisonnées, un style de vie déséquilibré etc. Il y a besoin de modifier l’ensemble de ce processus qui nous conditionne. Nous rejouons encore et encore des scénarios que nous avons appris entre 0 et 4 ans. Le conditionnement est la forme la plus subtile de la toxicité. Il faut se libérer du conditionnement mental.

Processus d’auto-guérison ou de coaching :

Assumer la responsabilité de ma réaction actuelle (renoncer à tout blâme ou culpabilité)
Observer en témoin ce que je ressens (être face à mon émotion, l’accueillir et l’accepter, la localiser dans mon corps et porter toute mon attention dessus sans chercher plus loin, mais la « laisser passer »…, et ne pas produire de « bavardage mental issu de l’ego»!)
Donner un nom à ce que je ressens (peur, colère, irritation, frustration, honte, culpabilité, jalousie, c’est reconnaitre à quoi j’ai à faire, « baptiser d’un nom » son propre EGO pour détecter sa manifestation)
Exprimer ce que je ressens (ne pas refouler mon émotion et donner mon point de vue, chercher le point de vue de l’autre, voire même formuler celui d’une tierce personne neutre : que dirait un journal par exemple dans ma situation… (= « troisième chaise » pour élargir le champ de conscience !)
Partager ce que je ressens avec qqn de confiance et chercher son feedback (p. ex. coach qui partage son accompagnement)
Se débarrasser de l’émotion toxique en accomplissant un rituel (cérémonie de brûler un papier, lancer une pierre avec le mal dans la rivière, allumer une bougie, lancer un ballon, etc. ou remercier le saboteur pour sa protection ou reconnaître l’utilité de la résistance)
Célébrer cette libération et se remettre en route (remercier pour l’utilité découverte en soi et transformer la résistance avec son imagination en autre chose de plus utile, de plus beau, de plus créatif, de plus vivant !)

Vivre en toute simplicité c’est :

Désencombrer son cadre de vie
Acheter ou s’offrir quelque chose, faire cadeau de quelque chose
Dépenser de l’argent pour améliorer l’environnement
Agir de façon désintéressée
Donner en abondance en particulier des choses immatérielles
Nourrir sainement son corps au lieu de le souiller

Activer la troisième clé

Traiter mes émotions toxiques avec la méthode des 7 étapes de a) à g)
Avant d’introduire quoi que ce soit dans mon corps je me demande si cela me nourrit. (des émotions… par exemple) et je m’attelle à détecter la source du problème affectif pour changer le conditionnement mental.
Je m’efforce de simplifier ma vie ! Je me libère du superflu qui m’accable. Je cherche mon bonheur dans mon compagnon du SOI authentique.

Quatrième clé: Renoncez à avoir raison

Renoncer au besoin d’avoir raison, et ne pas se défendre me rend invincible, car il n’y a rien à attaquer ! Nous faisons tous partie d’une seule conscience avec des moyens uniques de faire l’expérience que le monde est en SOI. L’unité est un état de paix et de bonheur profond. Personne n’est jamais devenu heureux en prouvant qu’il a raison ! Au contraire, il en résulte le conflit et la confrontation, car le besoin d’avoir raison condamne toujours quelqu’un d’autre avoir tort ! Je vois le monde tel que je suis et les autres voient le monde tel qu’ils sont. Nous sommes des individus uniques avec une perception unique du monde ! L’objectivité est une illusion de l’ego, destinée à pousser l’ego à croire que ce qu’il voit est juste ! Si je vois le monde avec un regard de juge et non pas avec des yeux pleins d’amour, c’est ce monde que j’habiterai !

Si l’envie vous guette d’avoir raison posez-vous les questions suivantes :

Est-il possible que le point de vue de l’autre est aussi valable que le mien ?
Quel résultat je souhaite ? Avoir raison ou être heureux ?

Si j’ai envie d’avoir raison, je tourne le dos à l’amour, à la communion, à l’unité et à la joie.

Avoir raison et se considérer comme une victime, n’est rien d’autre qu’une façon de se juger soi-même. Vous avez été blessé, vous vous blessez vous-même tous les jours en assumant le rôle de victime !

Si je reste en colère contre qqn, je suis lié à cette personne en grief et cela obscurcit la relation avec mon moi profond et authentique. Donc accorder le pardon est une auto-guérison et une découverte de mon moi profond, c’est un lâcher prise. Mais l’ego considère le lâcher prise comme une défaite !

L’ego prospère dans les conditions suivantes :

Vous obtenez ce que vous voulez.
Les autres acceptent de suivre votre programme de vie.
Vous avez l’impression d’être maître de vous-même.
La démarcation entre ce qui est juste et ce qui n’est pas juste est claire.
Vous énumérez les conditions indispensables pour aimer quelqu’un et pour être aimé en retour.
Toute personne qui est d’accord avec vous montre qu’elle vous aime.
Une personne qui vous obéit vous donne l’impression d’être en sécurité.
Une personne à laquelle vous devez obéir ne vous donne pas l’impression d’être en sécurité.

L’espace que je partage avec qqn d’autre me permet de regarder au-delà de l’ego. Je veux partager avec l’autre la vérité sur moi-même !

Je veux l’amour sans limites.
Je veux me sentir en sécurité.
Je veux m’exprimer d’une façon créative.
Je veux étendre mon champ de conscience dans la joie.
Je veux être libre.
Ce que je désire par-dessus tout, c’est réaliser l’unité aves mon moi authentique dans un état de parfaite sérénité.

En couple par exemple

Quel choix est plus porteur d’amour ?
Qu’est-ce qui amènera la paix entre nous ?
Dans quelle mesure suis-je pleinement conscient ?
Quelle sorte d’énergie est-ce que je crée ?
Est-ce que j’agis par confiance ou par méfiance ?
Est-ce que je ressens ce que ressent mon (ma) partenaire ?
Suis-je capable de donner sans rien attendre en retour ?

Activer la quatrième clé

Je me surprendrai (« la main dans le sac ») à vouloir avoir raison et je laisserai l’envie se dissiper. Je veux être heureux !
Je m’abstiendrai de tout jugement (juste, injuste, bon, mauvais). Avec ma créativité, j’ai des perspectives plus larges pour trouver des solutions au-delà de tout étiquetage !
Si je pense que je pourrais être une victime, je me dis que c’est moi qui ai créé la situation dans laquelle je me trouve !

Cinquième clé: Focaliser votre attention sur le présent

Un bonheur qui a une raison pour exister, est en fait une autre forme de souffrance. N’importe quel bonheur passager dépendant d’éléments extérieurs peut nous être enlevé à tout moment.

Je m’amusais bien et les heures passaient vite.
Je m’ennuyais et le temps n’en finissait plus.
Le temps m’était compté et s’écoulait rapidement.
La splendeur des montagnes était telle que le temps s’arrêta.

Que vous regrettiez quelque chose dans votre passé ou que vous vous inquiétez pour quelque chose dans l’avenir, vous créez des modifications dans votre corps ! Vous passez une grande partie de votre vie à métaboliser le temps dans votre corps physique et influencer votre horloge biologique ! Si votre vie est piégée dans l’écoulement du temps, votre corps le sera aussi ! Le temps est le mouvement de la conscience ou le mouvement de la pensée. Le véritable soi se trouve au-delà la pensée et ne peut être trouvé que dans le maintenant.

Il y a deux réalités ; celle de l’instant présent et celle de la situation autour.

Dans la première réalité il y a le potentiel de son bonheur, qui ne peut jamais être enlevé à personne.
Dans la deuxième réalité il y le perpétuel changement, on est prisonnier du temps (l’origine de toute souffrance) et il est conseillé de ne pas s’y identifier pour ne pas renoncer au « SOI » ou sacrifier le « SOI » véritable et authentique.

Voici ce que l’ego propose tout le temps

Vous évaluez constamment toutes les expériences.
Vous vous comparez à quelque chose qui semble meilleur ou pire.
Vous rejetez certaines choses et en préférez d’autres.
Vous inventez une histoire dont vous êtes le sujet.

Votre esprit peut :

être inquiet ou stressé
rêvasser ou fantasmer
se tracasser
revivre d’anciens souvenirs
faire des projets d’avenir
concevoir différentes façons de maîtriser la situation
défendre des croyances qui lui sont chères
vous raconter certainement une histoire bien connue. (vos propres films)

Et si vous n’aviez pas d’histoire ? Votre vie serait beaucoup plus simple et plus proche de la nature. Il n’y aurait pas d’image de soi à défendre. Vous n’auriez pas peur du lendemain, car en l’absence d’enjeu véritable, vous pourriez accepter de vivre n’importe quelle expérience et lâcher prise. Dans cet état se trouvent à la fois la liberté et la félicité.

Activer la cinquième clé

J’accueille ce qui est et je n’ajouterai ni ce qui a été ni ce qui pourrait être !!!! Si je me rends compte que mon esprit s’engage dans une activité qui m’éloigne de l’instant présent j’y mets fin !
Chaque fois que je serais déconcentré de l’instant présent, j’en prends note. Je suis le point fixe, maintenant et à jamais. Je prête attention à l’instant présent et à la plénitude qu’il contient. Je me concentre sur mes émotions, ma respiration, mes sensations dans mon corps, je me rends compte des sons qui m’entourent (ce ne sont pas des bruits), quand je bouge mon corps, quand je suis assis, quand je mange, ou toute autre chose de ma pleine conscience.
Je distingue l’instant présent de la situation présente. Si une situation stressante se prolonge, je trouverai un endroit tranquille pour me concentrer ou de m’éloigner à la première occasion de ce qui me stresse. Mon objectif principal dans ma vie, c’est être présent avec le « SOI authentique ».

Sixième clé: Voyez le monde en vous

Sachez que le monde extérieur reflète votre réalité intérieure. C’est une loi divine, il n’y a pas d’autre choix ! Nous vivons dans deux domaines visibles et invisibles en même temps. Le domaine invisible, non-manifeste est primordial ! Tout ce qui peut survenir au niveau le plus profond du non-manifeste prend naissance en tant qu’évènement extérieur, qu’il s’agisse de circonstances, d’un défi, d’une crise ou d’une opportunité. C’est dans le non-manifeste qu’est écrit le scénario de notre vie ! Donc j’ai envie naturellement d’écrire un scénario qui inclut mon bonheur, ma joie et mon amour !!!!!! Sans la connaissance de la conscience au niveau le plus profond (de mon « SOI » authentique et véritable), je ne peux en profiter. J’accepte et reconnais que :

La conscience est partout.
Elle est d’une flexibilité infinie.
La réalité change selon les états de conscience.

Pour unir vraiment mon monde intérieur et mon monde extérieur, je dois modifier mon système de croyance ! La même source qui est à l’origine des pensées, des sentiments, des souvenirs, des émotions et de toutes les expériences subjectives, est en même temps à l’origine du monde objectif qui s’accorde à votre état subjectif. Pour modifier ce que je vois autour de moi, il faut un nouveau message en provenance de la source. Il y a un champ d’énergie par-delà l’espace et le temps qui conçoit, crée et gouverne tous les évènements qui se produisent dans l’espace-temps. Pour changer ce qui nous déplaît, il faut changer simultanément la réalité intérieure et la réalité extérieure. La conscience imprègne toutes choses et elle fonctionne en vue d’instaurer des changements à quatre niveau : l’être (1), l’affectivité (2), la pensée (3) et l’action (4). La conscience est un outil « d’état d’innocence organisée » et se situe au niveau supérieur de l’affectivité (qualités du cœur) :

La gentillesse pleine d’amour.
La compassion.
La joie ressentie face à la réussite d’autrui.
L’équanimité, la sérénité.

La pensée trouve son intégrité grâce aux sentiments. Si mes pensées sont fondées sur des sentiments sincères qui proviennent du tréfonds de mon être (mon intention la plus profonde), alors le résultat de ce processus -> les actions que j’accomplis ici-bas me combleront de joie ! Respectons la chaine du processus qui mène de « l’être » à l’affectivité, puis à la pensée, puis à l’action ! Je m’établis dans « l’être » pur qui, par nature, est plein d’amour. Alors la réalité intérieure et la réalité extérieure ne peuvent que refléter celui que vous êtes. Le niveau d’action le plus élevé est d’une grande limpidité. Dans la vie quotidienne je peux constater facilement que lorsque je m’écarte de l’expérience fondamentale qui consiste à connaître le bonheur, le monde extérieur et le monde intérieur sont perturbés. Ce signal m’informe que je me suis coupé du « SOI » authentique. Soyons attentif à notre rôle de témoin par soucis d’efficacité, c’est une action pleine de subtilité (= souvent faire la pause pour s’exercer à l’observation intérieure de SOI !). La respiration gouverne le corps, c’est la réaction physique la plus subtile, qui reflète le mouvement de la conscience. Il est impossible de cacher mes vrais sentiments et mes vraies réactions à ma respiration. Il suffit d’avoir un tant soit peu fait l’expérience de ce que c’est que d’être immobile, pour accéder au plus haut niveau de sensibilité !

Demander à ma conscience la plus profonde de me guider, la fera réagir. Elle me montrera la créativité, me fera comprendre certaines choses (Eureka !), se manifestera sous forme de coïncidences ou de suite inattendue d’évènements… Le « SOI » authentique se manifeste et communique par ces voies mystérieuses ! Mais il ne nous appartient pas de faire en sorte que tout le monde soit heureux ! Un vécu à partir de ce processus qui mène de « l’être » à l’affectivité, puis à la pensée, puis à l’action unit le monde intérieur et le monde extérieur, cela confère à nos pensées la puissance de la Nature même!

Activer la sixième clé

J’apprends à rentrer dans le domaine de « l’être ». Je médite pour établir le lien avec le « SOI » authentique pour trouver une base solide à tout ce que je ressens, je pense, je fais.
J’accueille tous les jours toute expérience (pénible, déplaisante ou agréable) en me situant au niveau de ma conscience le plus élevé pour y trouver l’amour le plus noble et je laisse ma conscience la plus profonde accomplir l’action qui m’incombe !
Si je vis un conflit ou une opposition à une situation donnée, je me rends compte que je me bats seulement avec moi-même en fonction de mes anciennes blessures. Si j’arrive renoncer à ce combat et pardonner je me guéris et je coopère avec le flux de l’univers !

Septième clé: Vivre pour atteindre l’illumination (trouver mon « SOI » authentique) avec les compléments de René Stutz coach holistique et chrétien profond

Chercher à atteindre l’illumination, c’est chercher le « SOI » authentique. C’est l’état de conscience le plus profond de l’existence et le plus naturel. C’est un endroit où règnent l’amour, la paix, la joie profonde et l’unité avec Dieu. Il s’agit de dépasser l’expérience quotidienne. Un moment de plus grande conscience n’est pas la même chose que le chemin qui mène à une plus grande conscience, donc au bonheur ! L’extase est votre état d’énergie originel et naturel auprès de Dieu ! Y retourner c’est retourner chez « SOI » et en faire son séjour permanent. L’âme rêve de retourner là où elle peut connaître l’amour de Dieu ! En ce lieu il est possible de s’unir au mystère divin grâce à Jésus-Christ le ressuscité qui a rétabli le lien entre Dieu et les Hommes. Au lieu de rechercher le bonheur je recherche la félicité, (est-ce possible pour les humains ? Est-ce que cela peut faire peur ?) Est-ce que la découverte du « SOI » authentique est un sacrifice ? L’ego en profite pour faire croire qu’il n’y a pas d’autre soi que celui qu’il vous présente : l’ego ! C’est à chacun de découvrir la vérité. Quand on devient attentif, on commence à remarquer ce qui se passe en SOI et autour de moi. « Le témoin » voit ce que l’ego essaie de cacher.

Un exemple : s’imaginer le plus magnifique des couchers de soleil qu’on a vécu un jour !

Le coucher de soleil existe dans ma conscience ! Toute sensation existe dans ma conscience ! Je peux être conscient de mon corps. Mon corps existe donc aussi dans ma conscience ! Tout ce que je peux connaître existe dans ma conscience. Pour découvrir mon « CHEZ SOI » je dois découvrir où réside cette conscience ! Je suis une pure conscience qui n’existe ni dans l’espace ni dans le temps. Si je veux voir un coucher de soleil, je me l’imagine. Simplement en ayant une intention, sans prononcer un seul mot, toutes les connexions appropriées s’établissent.

Mes références sur le chemin vers le « SOI » authentique se présentent de la manière suivante :

Ma vie se déroule avec une parfaite spontanéité
L’amour devient le facteur qui me motive dans la vie
Je découvre de sources cachées de créativité et d’imagination
J’accepte d’être guidé à partir du plan de conscience le plus élevé
Mes choix me sont bénéfiques ainsi qu’à tous ceux qui m’approchent

Si le chemin est la conscience élargie, la pleine conscience est votre vraie demeure, l’illumination (trouver mon « SOI » authentique) est aussi votre véritable destination. Et la guérison y est incluse.

Activer la septième clé :

Je ne focalise plus mon attention sur l’ego, mais sur le désir le plus profond qui est en moi, la découverte du « SOI » authentique !
Je considère mes pensées, mon corps et mon environnement comme constituant un processus unique et il est dans ma conscience ! Quand je suis immergé dans le flux de la vie, toutes choses sont des aspects différents d’une chose unique : le déploiement de mon être.
Je garderai présent ma vision de la vie : un voyage depuis la conscience de l’âme qui est toujours pleinement épanouie. Ce point est le départ de la vraie VIE qui me mène à la conscience de l’univers, à l’unité avec Dieu grâce à Jésus-Christ. Je me souviendrai de ma vision et je maintiendrai le cap, c’est ma destination et ma destinée et quand j’y parviendrai je serai enfin chez moi !